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Les découvertes qui ont marqué la science en 2018

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1. De l’eau liquide toujours présente sur Mars

La confirmation est tombée en juillet : il se trouve encore de l’eau sous la surface de la planète voisine de la Terre. C’est la première preuve de l’existence d’une masse d’eau importante sur Mars. La découverte d’un lac gelé à sa surface à été annoncé en décembre.
L’étendu sous-terrain
Nous savions déjà que des océans recouvraient autrefois la planète rouge et que des ruisseaux de saumure coulent parfois encore à quelques endroits à sa surface pendant les mois les plus chauds.
Mais ce que l’instrument radar Marsis embarqué à bord de l’orbiteur européen Mars Express a permis de détecter est certainement l’une des plus importantes découvertes des dernières années en astronomie.

Il existe donc un vaste lac souterrain à 1,5 km de profondeur sous la calotte glaciaire du pôle Sud. L’étendue d’eau fait environ 20 km de large. Sa température est probablement en dessous du point de congélation de l’eau pure, mais le lac reste à l’état liquide en raison de la présence de magnésium, de calcium et de sodium.
Un lac à sa surface
De plus, en fin d’année, un immense lac d’eau gelée en permanence a été observé par la sonde européenne Mars Express dans le cratère Korolev, large de près de 82 kilomètres.

L’étendue d’eau se trouve dans les basses terres de l’hémisphère nord de la planète.
Au centre de ce cratère, la glace aurait une épaisseur de près de 2 kilomètres.
La présence d’eau liquide est une condition indispensable au développement de la vie. Ces deux découvertes ne manqueront donc pas d’intensifier la recherche d’autres sources d’eau sur Mars.
2. Des singes clonés pour la première fois

Zhong Zhong et Hua Hu sont deux femelles macaques bien spéciales : elles sont devenues cette année les tout premiers primates clonés du monde.
L’exploit réalisé par des scientifiques chinois a été accompli à l’aide de la même technique qui avait permis de cloner un premier animal en 1996, la célèbre brebis Dolly.
Jusqu’à présent, les chercheurs n’avaient pas été capables de faire de même chez les primates, la catégorie de mammifères qui regroupe les singes et les humains.
Si cette percée rapproche la science du clonage d’un être humain, les scientifiques qui ont réussi cette percée rappellent qu’il serait « criminel » d’essayer un clonage humain pour des raisons éthiques.
Depuis la naissance de Dolly, les scientifiques ont réussi à cloner plus d’une vingtaine de mammifères, notamment des chiens, des chats, des porcs, des vaches et de petits chevaux.
3. Il n’y aurait pas deux, mais cinq types de diabète

Jusqu’à aujourd’hui, la médecine avait identifié deux types de diabète causés par l’incapacité de l’organisme à baisser le taux de glucose dans le sang, processus régulé par l’insuline.
Des chercheurs européens affirment maintenant qu’il existe cinq types de diabète, une nouvelle classification qui mènera selon eux à des traitements mieux ciblés.
Ils en viennent à cette affirmation après l’analyse en profondeur du sang de près de 15 000 personnes.
Cette nouvelle catégorisation n’annonce pas de changements importants immédiats dans le traitement des 2,4 millions de Canadiens qui vivent avec le diabète, mais elle devrait avoir éventuellement des retombées importantes.
4. Des mammifères de plus en plus nocturnes

Du cerf au lion, en passant par le tigre et le sanglier, les mammifères deviennent de plus en plus nocturnes, et ce, partout sur la planète, ont constaté des biologistes américains qui ont compilé les données de 72 études consacrées aux comportements de 62 espèces réparties aux quatre coins du monde.
La raison? Les espèces sauvages évitent le plus possible les interactions avec les humains. La grosseur serait un facteur important, puisque les plus gros animaux semblent légèrement plus touchés par le phénomène.
Les scientifiques estiment que ces changements de comportement chez les mammifères pourraient non seulement compromettre leurs déplacements ou leur capacité à trouver de la nourriture, mais aussi mener à un effet d’entraînement sur d’autres espèces et dans les écosystèmes.
5. Cancer : une molécule « québécoise » porteuse d’espoir

Les premiers essais menés sur les humains d’un traitement contre le cancer basé sur une molécule développée par des chercheurs de l’Université de Montréal ont donné des résultats encourageants, et ils pourraient bien annoncer une nouvelle ère dans le traitement des maladies du sang.
Les résultats préliminaires montrent que la procédure est non seulement réalisable, mais aussi sécuritaire. Les tests sur les humains pourront donc se poursuivre sur un plus grand nombre de personnes.
La molécule UM 171, développée par le Dr Guy Sauvageau et son équipe de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal, permet de multiplier les cellules souches sanguines provenant du cordon ombilical. Sa création a été l’objet d’un article publié dans le magazine Science en 2014.
Les essais cliniques menés sur 25 personnes ont commencé en 2015 à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Sous la direction de la Dre Sandra Cohen, ils ont permis de tester la technologie ECT-001 basée sur la molécule UM 171.
6. Percée vers la création d’un vaccin contre le VIH/sida

Malgré les nombreux progrès réalisés dans le traitement, il n’existe toujours pas de remède contre le VIH. La mise au point d’un vaccin préventif pourrait, selon les chercheurs, mener à son éradication. Or, deux vaccins expérimentaux se sont révélés porteurs d’espoir cette année.
En juillet, un vaccin expérimental contre le VIH-1 a été bien toléré et a généré de bonnes réponses immunitaires chez 393 adultes en bonne santé provenant d’Afrique, de Thaïlande et des États-Unis. Des tests sont également en cours afin de déterminer si la réponse immunitaire produite est suffisante pour prévenir l’infection au VIH.
Puis, en novembre, un autre vaccin a été testé avec succès sur des rongeurs : il a notamment réussi, là où les autres ont échoué, à générer une puissante réponse du système immunitaire.
Si les résultats de ces deux études se confirmaient, ils représenteraient certainement la plus importante percée dans la lutte contre le VIH/sida des 30 dernières années.
7. L’Afrique, berceau de l’humanité : le concept évolue

L’origine des humains ne tient pas qu’à une seule population distincte en Afrique, comme on le prétendait depuis des décennies, mais bien à plusieurs groupes dispersés à travers le continent qui ont évolué différemment dès le départ autant physiquement que culturellement, ont montré les travaux de paléoanthropologues européens qui proposent une relecture complète des origines ancestrales de l’Homo sapiens.
Leurs travaux rassemblent des données combinant l’étude des os, des pierres et des gènes et des reconstructions détaillées du climat et des habitats du continent africain à travers le temps.
Ils permettent ainsi de construire une image différente de notre évolution au cours des 300 000 dernières années selon laquelle des caractéristiques distinctives des humains ont plutôt émergé à l’image d’une mosaïque à travers différentes populations d’un peu partout sur le continent africain.
Dispersée à travers l’Afrique et largement séparée par des habitats divers et des frontières environnementales, comme les forêts et les déserts, l’humanité serait née dans une grande diversité de formes, dont le mélange a finalement façonné l’apparition de notre espèce.
Ainsi, ce n’est qu’après des centaines de milliers d’années de métissage et d’échanges culturels entre ces groupes semi-isolés que l’humain moderne a vu le jour.
8. Le plus ancien animal sur Terre était ovale et plat
ll était ovale et plat avec une sorte de dorsale centrale, mesurait plusieurs dizaines de centimètres de longueur et vivait au fond des océans sans bouche, ni intestins, ni anus il y a un demi-milliard d’années.
Des chercheurs de l’Université nationale d’Australie ont apporté la preuve, selon eux décisive, que Dickinsonia était bien l’un des premiers animaux à avoir vécu, en tout cas le plus ancien jamais confirmé.
Des milliers de fossiles de Dickinsonia ont été retrouvés depuis 75 ans sur la planète, mais son appartenance au règne animal faisait débat dans la communauté scientifique. Était-ce un lichen? Une amibe?
Jusqu’à présent, les paléontologues étudiaient la morphologie d’un fossile pour en déduire le type. Ilya Bobrovskiy, doctorant à l’université australienne, a plutôt analysé des vestiges de molécules récupérées sur des fossiles trouvés en Russie.
Sur ces fossiles, il a retrouvé une forme de cholestérol, des molécules de graisses fossiles exclusivement animales.
Ces molécules prouvent, selon lui, que les animaux étaient nombreux il y a 558 millions d’années, des millions d’années avant ce que l’on estimait.
Pour ces chercheurs, il s’agit ni plus ni moins du « Graal » de la paléontologie.
9. Le néandertalien, cet Homo moins bête qu’on le pensait

Une première preuve directe de la capacité des Néandertaliens à produire du feu en percutant des pierres a été apportée par des archéologues européens.
Pour l’établir, ils ont analysé plusieurs outils datant de 50 000 ans provenant de plusieurs sites en France.
Les anthropologues savaient que les hommes de Néandertal utilisaient le feu relativement couramment au Paléolithique, mais les moyens par lesquels ils l’obtenaient restaient incertains et faisaient l’objet de débats. L’idée généralement admise était qu’ils ne faisaient pas leur propre feu, mais dépendaient des braises naturelles causées par la foudre. C’est donc en 2018 que l’on a appris qu’ils avaient maîtrisé l’art du feu.
C’est aussi cette année que l’on a déterminé que les aptitudes de chasse de ces hommes, qui restaient largement méconnues, étaient plutôt sophistiquées et qu’ils n’étaient pas des chasseurs du dimanche, loin de là. Des anthropologues ont montré qu’ils chassaient à courte distance il y a de cela 120 000 ans, une technique qui exigeait une grande planification, une capacité de camouflage, de même qu’une coopération étroite entre les chasseurs.
10. Une première greffe du visage toute canadienne

Une équipe de plus de 100 professionnels de la santé de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont a réalisé la toute première greffe totale d’un visage au Canada.
Sous la supervision du professeur de chirurgie plastique Daniel Borsuk, cette intervention chirurgicale de 30 heures a permis à Maurice Desjardins, un Gatinois de 64 ans, qui avait été défiguré à la suite d’un accident de chasse, de retrouver un visage.
Ils ont implanté l’ensemble du visage, notamment le nez, son cartilage, les os de la mâchoire, les dents et la bouche. Le tout dans un seul et même greffon.
M. Desjardins est ainsi devenu le greffé du visage le plus âgé du monde.
La toute première greffe partielle du visage a été réalisée en 2005 par des Français, et la première transplantation totale s’est déroulée en 2010, en Espagne. Des équipes américaines, européennes et chinoises ont aussi réussi l’exploit.
11. Percée potentiellement majeure contre l’alzheimer

Des neurologues québécois ont découvert qu’un médicament existant élimine chez la souris les troubles de la mémoire et les lésions cérébrales associées à la maladie d’Alzheimer.
De plus, ce médicament s’est déjà montré non toxique chez l’humain dans un contexte clinique et, par conséquent, pourrait faire rapidement l’objet d’essais cliniques.
Ainsi, dans le cerveau des souris, ce médicament inverse rapidement la perte de mémoire, élimine l’inflammation et enraye l’accumulation de peptide amyloïde prototypique associée à l’alzheimer.
En outre, le VX-765 semble sans danger pour les humains à des doses relativement élevées, et ce, pendant de longues périodes.
Il reste quand même plusieurs étapes à franchir avant de passer du cerveau de la souris au nôtre, notamment un essai clinique pour confirmer qu’il est efficace contre l’alzheimer chez l’humain.
12. Les confins du système solaire redessinés

Dans leur quête d’une neuvième planète qui serait située aux limites de notre système solaire, les astrophysiciens ont détecté cette année deux objets célestes très éloignés.
D’abord, en octobre, l’astrophysicien américain Scott Sheppard et ses collègues de l’Institut Carnegie ont annoncé la découverte de l’objet 2015 TG387 surnommé « the Goblin » à environ 80 unités astronomiques.

Une unité astronomique est définie comme la distance entre la Terre et le Soleil. À ce jour, l’objet du système solaire le plus éloigné était Éris, situé à environ 96 UA.
Par comparaison, Pluton se trouve à environ 34 UA.
Ensuite, en décembre, la même équipe a détecté un autre objet encore plus loin, l’astre le plus éloigné observé à ce jour dans notre système solaire.
Cet objet nommé 2018 VG18 a reçu le surnom « Farout ». Il est le premier objet de notre système détecté à une distance plus de 100 fois supérieure à celle de la Terre par rapport au Soleil. Il se trouve à une distance d’environ 120 unités astronomiques (UA).
Si les simulations des orbites de ces astres ne prouvent pas la présence d’une autre planète massive, elles représentent cependant une preuve supplémentaire que quelque chose d’énorme se trouve dans le nuage d’Oort, l’extrême limite de notre système solaire, bien au-delà de la ceinture de Kuiper, la dernière ceinture d’astéroïde.
13. Première : des souriceaux nés de deux pères

Le recours à la correction de séquence génomique a permis pour la première fois de créer des souriceaux à partir du matériel génétique de deux mâles.
Cette reproduction inhabituelle réalisée par le généticien Zhi-Kun Li et ses collègues de l’Académie des sciences de Chine s’est déroulée dans un laboratoire.
L’équipe a recueilli les cellules souches de deux mâles et les a utilisées pour produire des embryons, qui ont ensuite été implantés dans des femelles porteuses.
Ces expériences ont été réalisées afin de mieux cerner la raison pour laquelle les mammifères ne se reproduisent que sexuellement, c’est-à-dire à l’aide de deux parents du sexe opposé.
Cette percée pose de nombreuses questions éthiques, et est encore loin d’être applicable à l’humain.
Une chose est certaine, ces travaux améliorent nos connaissances génétiques et aident à mieux comprendre des processus qui pourraient un jour permettre de corriger des malformations congénitales.
14. Des paraplégiques remarchent
L’exploit était impensable il y a quelques années. Des stimulations électriques précises à la moelle épinière couplées à une centaine de séances de réadaptation ont permis à trois personnes paraplégiques de remarcher.
Elles réussissent maintenant à contrôler les muscles de leurs jambes, même en l’absence de stimulation électrique.
Ces personnes avaient subi des blessures de la moelle épinière il y a de nombreuses années. Elles sont aujourd’hui capables de marcher à l’aide de béquilles ou d’un déambulateur.
Cette percée réalisée à l’Hôpital universitaire de Lausanne, en Suisse, met en lumière un nouveau cadre thérapeutique de réhabilitation après une blessure de la moelle épinière en combinant une stimulation électrique ciblée de la moelle épinière lombaire et une thérapie de support de poids corporel.
En septembre, Un jeune Américain totalement paralysé des jambes après un accident de motoneige a réussi à marcher avec le seul appui de ses bras et d’un déambulateur, grâce à une autre technique nécessitant également l’implantation d’une électrode.
15. Un cratère d’une fois et demie la superficie de l’île de Montréal découvert au Groenland

Une gigantesque météorite s’est écrasée au Groenland il y a au moins 12 000 ans, créant un cratère d’une superficie qui fait plus d’une fois et demie celle de l’île de Montréal.
Celui-ci a été récemment découvert sous la glace au moyen d’un radar.

C’est le premier cratère de ce type jamais découvert au Groenland, et sous une couche de glace en général. Il figure parmi les 25 plus grands sur Terre.
L’impact de ce cratère large de 31 kilomètres sous le glacier Hiawatha pourrait avoir eu des répercussions importantes dans la région, et même à une échelle plus large, selon les chercheurs.
« Il se pourrait que les débris projetés dans l’atmosphère aient modifié le climat et fait fondre beaucoup de glace, il pourrait donc y avoir eu un apport soudain d’eau froide dans le détroit de Nares, entre le Canada et le Groenland, qui aurait modifié les courants marins de toute la région », a expliqué John Paden, coauteur de l’étude et professeur associé à l’Université du Kansas.
16. Un premier scanner corporel promet de révolutionner la médecine
Les toutes premières images du scanner 3D qui permet d’obtenir une représentation complète d’un corps ont été dévoilées par l’équipe américaine qui l’a mis au point.
L’EXPLORER créé par des scientifiques de l’Université de la Californie à Davis combine deux technologies, la tomographie par émission de positrons (PET scan en anglais) et la tomodensitométrie (CT scan).
L’appareil permet d’obtenir, à partir d’un seul examen, une image complète du corps d’un patient.
Ses créateurs affirment que leur instrument permettra une petite révolution en médecine.
Le nouvel appareil capture le rayonnement beaucoup plus efficacement que les autres outils actuellement à la disposition des médecins. EXPLORER peut produire une première image en seulement une seconde.
Il est ainsi en mesure d’évaluer simultanément ce qui se passe dans tous les organes et tissus du corps. Il permettra ainsi d’améliorer les diagnostics en suivant plus précisément la propagation du cancer, l’inflammation, l’infection, les troubles immunologiques ou métaboliques et de nombreuses autres maladies.
17. La sonde InSight atteint la surface de Mars

Après un voyage de sept mois et 485 millions de kilomètres parcourus, la sonde de la NASA a atteint avec succès la surface martienne. Son objectif sera de surveiller, pendant une année martienne (686,98 jours terrestres), l’activité sismique de la planète voisine de la Terre. Elle procédera à quelques forages à l’aide d’une perceuse de fabrication allemande qui peut descendre jusqu’à cinq mètres de profondeur dans le sol martien.
Comme la Terre et Mars se sont probablement formées de manière similaire, il y a 4,5 milliards d’années, la NASA espère lever le voile sur les raisons pour lesquelles elles sont si différentes.
18. Lumière sur un neutrino, particule fantôme insaisissable de l’Univers

Une équipe internationale constituée d’un millier de chercheurs est parvenue à apercevoir un neutrino, minuscule particule invisible à l’œil nu et insaisissable, dont l’origine est située à des milliards d’années-lumière de la Terre.
L’exploit de retracer cette particule a été réalisé à partir de l’Ice Cube, un laboratoire installé en Antarctique. Les chercheurs ont également pu remonter jusqu’à sa source : un gigantesque trou noir situé dans une galaxie lointaine. Il aurait été expulsé il y a plus de 4 milliards d’années.
Il a fallu 80 tunnels d’un kilomètre de profondeur, où l’on a introduit 5000 capteurs de lumière, pour intercepter le neutrino.
C’est le 22 septembre 2017 que la bonne nouvelle est venue. Les instruments de l’Ice Cube ont capté un signal particulièrement clair et puissant : celui d’un neutrino extrêmement rapide qui percute le cœur d’un atome. Les scientifiques le décrivent comme un composant fondamental de la matière. Le neutrino est associé à plusieurs phénomènes tels que les réactions nucléaires au centre du Soleil et l’évolution des premières galaxies.
19. La plus ancienne peinture figurative découverte… en Asie

La peinture d’un bovidé qui orne une grotte de Bornéo date d’au moins 40 000 ans et devient ainsi « la plus ancienne œuvre figurative connue ».
Cette datation réalisée par l’archéologue québécois Maxime Aubert et ses collègues de l’Université Griffith en Australie confirme que l’art rupestre n’est pas une invention exclusivement européenne.
Ce trésor avait été découvert dans les années 1990, mais seules de récentes percées en matière de datation ont permis de déterminer qu’il s’agissait de la « plus ancienne œuvre figurative connue ».
Elle représente un gros animal de type bovidé, dont on distingue le corps épais et quatre pattes fines. « Probablement un banteng », un bœuf sauvage d’Asie, estime Maxime Aubert.
La bête apparaît dans les tons rouge-orangé, mais les chercheurs soupçonnent que les artistes avaient plutôt choisi le violet. Les pigments auraient viré au cours du temps.
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A big test of reusable packaging for groceries comes to Canada

Published
5 days agoon
February 21, 2021
An online store has launched in Ontario selling groceries and household items from Loblaws in containers it will take back and refill — a test of whether Canadian consumers are ready to change their habits. Industry-watchers say it is breaking ground for reusable packaging.
The store, called Loop, launched in Canada on Feb. 1, in partnership with supermarket giant Loblaws, and offers items like milk, oats, ice cream and toothpaste for delivery in most of Ontario. Loop is already operating in the continental U.S., the U.K and France.
Included so far are some products from well-known brands such as PC sauces and oils, Häagen-Dazs ice cream, Heinz ketchup, Chipits chocolate chips and Ocean Spray cranberries.
“The goal is really validating that this is something the Canadian public is interested in,” said Tom Szaky, founder and CEO of Loop and its parent company TerraCycle.
Unlike existing small no-waste retailers, they want to offer “your favourite product at your favourite retailer in a reusable and convenient manner.”
The involvement of a huge retailer makes the launch notable in terms of scale and who it will reach, said Tima Bansal, Canada Research Chair in business sustainability at Western University in London, Ont.
“I think it’s at the scale that’s needed to create the change in the community in Canada more generally,” she said.
How it works for customers
Szaky likens Loop to the reusable bottle system for beer in Canada “but expanding it to any product that wants to play in the [North American] ecosystem.”
The ultimate goal, he said, is to give people a greener way to consume that limits the amount of mining and farming needed to produce packaging.
“This allows us to greatly reduce the need to extract new materials, which is the biggest drain on our environment.
Loopstore.ca currently lists just 98 products, although many are sold out or “coming soon.”
As with other online grocery stores, customers fill their virtual shopping cart, but in addition to the cost of the item itself, they pay a deposit for its container. That can range from 50 cents for glass President’s Choice salsa jars like the ones that are normally at the supermarket to $5 for a stainless steel Häagen-Dazs ice cream tub.
The items are delivered to a customer’s home by courier FedEx for a $25 fee, although the fee is waived for orders over $50.
Once you’ve spooned out all the salsa or ice cream or squeezed out all the toothpaste, the container doesn’t go in the recycling bin. Instead, you toss them into the tote bag they came in — even if they’re dented or damaged — and they get picked up.

Technology
This wearable device beeps when workers get too close to each other

Published
5 days agoon
February 21, 2021
It’s a device that emits a high-pitched beep, buzzes and lights up if your coworker steps too close.
While some introverts would have bought this device before the pandemic to stave off chatty colleagues near the coffee machine, ZeroKey designed the product with a more important purpose — helping employees physically distance to reduce the risk of spreading coronavirus.
The Calgary tech company’s “Safe Space” device looks like a small plastic badge that can be worn on a wrist or clipped to a shirt pocket or belt.
“Our products, in a nutshell, localize or figure out where things are in 3D space and our big claim to fame is we do it very precisely, more precisely than anyone else in the world,” said Matt Lowe, co-founder and CEO of ZeroKey.
The company says its location-tracking technology passively monitors the distance between each device and is accurate down to 1.5 millimetres. The distance on devices can be set — so if, say, science determines three metres apart is actually safer that two, that can be tweaked.
Lowe says the company came from humble beginnings — he and a co-founder, working out of a room in his house. The company has grown from two to 30 employees and has more openings it’s looking to fill.
Inspired by sci-fi
Their inspiration comes, as so many technological innovations have, from sci-fi.
Lowe recalls watching Minority Report, and being transfixed with the gesture-based user interface Tom Cruise’s character operates.
“Wouldn’t it be awesome if we had an interface that was more in tune with how humans operate naturally with their hands. So if you could just walk up to a new piece of technology … and just immediately be proficient,” he said.
But applying that tech to the COVID-19 era wasn’t something the company had anticipated.
Lowe said some of the company’s clients in the manufacturing industry approached ZeroKey with a request.
“They came to us and said, ‘hey … we have the data where people are, can you build some sort of system so that we can do contact tracing and we can let people know if they’re closer than two metres?’ And we said, ‘absolutely … that’s easier than what we normally do,'” he said.

Technology
Blistering rallies spur Canadian tech world to repeat equity sales

Published
5 days agoon
February 21, 2021
Canadian technology companies have been making multiple trips to the equity market over the past year, capitalizing on a rally in tech shares that’s helping them raise cash at ever higher valuations.
Dye & Durham Ltd., which makes software used by law firms, took advantage of a more than sixfold rally in its shares since its July IPO to raise $500 million (US$394 million) in a bought deal of stock and convertible debentures, the company said Tuesday. Dye & Durham, which went public at $7.50 a share, received $50.50 per share in the private placement. Peers including Lightspeed POS Inc. and Docebo Inc. have made similar moves.
Shares of technology companies have gained since the onset of the pandemic as their corporate customers increasingly turned to cloud-based applications to support their remote workforces, said Anurag Rana, an analyst at Bloomberg Intelligence. The technology sector was one of the few places investors could look for growth during the crisis, with huge swaths of the economy including retailers, restaurants, airlines, hotels and casinos hammered by lockdowns, he said.
“Issuers and private-equity investors are not stupid, and they know somewhere down the road that valuations may come back,” Rana said. “So this is the time when they sell.”
Canada’s S&P/TSX Information Technology Index has risen 82 per cent in the past year, fuelled by rallies in Lightspeed and Shopify Inc. That compares with a 36 per cent advance for the U.S. S&P 500 Information Technology Index.
Those gains are giving early investors in tech companies an opportunity to take some profits. In conjunction with Dye & Durham’s private deal announced Tuesday, some investors agreed with the underwriters to sell 1.98 million shares at the $50.50 price as well.
Lightspeed, which provides cloud-based point-of-sale systems for retailers and restaurants, has also seized the moment. The company went public in Canada in February 2019 and last year followed that up with a U.S. IPO, selling shares for US$30.50 apiece. The deal raised US$332.3 million for the company and US$65.4 million for some shareholders.
After Lightspeed’s share price more than doubled, it went back to the market again last week with a public offering of shares for US$70 each, raising US$620.2 million for the company and US$56 million for other shareholders.
Docebo, which sells cloud-based learning software, has tapped the market multiple times over the past year. The firm, which went public in Canada in October 2019, completed a bought deal of shares atC$50 apiece in August. The move raised $25 million for the company and $50 million for investors including founder and Chief Executive Officer Claudio Erba, Chief Revenue Officer Alessio Artuffo and top outside investor Intercap Equity Inc.

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